#No-Codeuse - Épisode 1 - Soraya Jaber
Photo par Mathilde Steullet
#NoCodeuse c'est la série de portraits des femmes de l'univers No Code. À travers ces interviews nous avons envie de mettre en avant les No Codeuses francophones et leur donner la parole. Pour ce premier épisode nous allons à la rencontre de Soraya Jaber, co-fondatrice de Minsar.
Présente-toi en quelques mots
Hello, je m'appelle Soraya Jaber, j'ai 25 ans, je suis la co-fondatrice de Minsar Studio, la plateforme no-code de création et de distribution d'expériences en réalité augmentée et virtuelle. J'ai un parcours assez atypique, j'ai obtenu un Bac S option histoire de l'art et alors que je m'orientais vers un futur scientifique je suis allée en licence d'histoire de l'art à Paris 1. C'est en 3ᵉ année j'ai commencé à expérimenter la VR et l'AR et, avec mon co-fondateur, on a compris tout de suite le potentiel disruptif de ces technologies. On a donc, en 2016, commencé à bosser sur les HoloLens de chez Microsoft et l'Oculus de chez Facebook pour produire des expériences en AR/VR.* On s'est vite rendu compte que nos premiers clients demandaient souvent la même chose et on a décidé de pivoter du modèle agence à SaaS. Ce qui a débouché sur le développement de la plateforme Minsar pour leur donner une solution de création clef en main donc No-Code. Je suis assez active dans l'écosystème Tech, notamment dans pas mal de réseaux qui promeuvent les femmes dans la tech. Je veux faire connaître la VR et l'AR au plus grand nombre en proposant Minsar Studio qui permet de prendre en main ces technologies rapidement.
C’est quoi le No-Code pour toi ?
C'est un moyen de s'affranchir d'une contrainte, d'une complexité technique. Passer de l'idée à la création plus rapidement. Avec le No-Code on peut bien plus facilement faire des prototypes et itérer sur son produit en le confrontant rapidement à son marché.
Comment as-tu découvert le No Code ?
C'est assez drôle, j'utilisais beaucoup d'outils No-Code mais c'est assez récemment que j'ai apposé le terme dessus. Je pense que la première fois c'était lors de la création d'un site web sur Wordpress quand j'étais à la fac.
Quel sont tes usages du No Code ?
Je suis une Notion Lover. Que ce soit pour la gestion de planning des équipes, le wiki de Minsar ou nos règles d'entreprises. On essaye de passer le maximum d'outil sur Notion. C'est un outil assez incroyable et puissant, on peut le pousser à tellement d'usage. Après on utilise aussi Zapier pour des intégrations principalement avec Slack, Webflow pour notre site web.
Qu'est-ce que le no-code peut apporter à la présence des femmes dans le numériques et la tech ?
Dans la tech les femmes sont clairement sous représentées. Encore plus aujourd'hui. Le No-Code est un bon moyen pour les femmes "non-tech" pour rentrer dans l'univers tech. C'est une belle porte d'entrée sans avoir à apprendre les langages de programmation. C'est un outil d'empowerment puissant pour les profils non-tech. On a besoin d'avoir plus de rôle-modèle, de personne à qui s'identifier. Ce sont des très bons outils pour découvrir et monter en compétences. Mais surtout il ne faut pas l'opposer au Code car ils sont complémentaires.
Des personnes inspirantes dans l'univers No Code ?
Vlad Magdalin, le fondateur de Webflow. Son histoire & son parcours sont incroyables et hyper inspirants.
L’outil dont tu rêves ?
Mmh, sûrement un outil qui permet de retranscrire ses rêves pour ne pas les oublier et qu'ils deviennent réalité.
Un conseil pour se mettre au No-Code ?
Apprendre, être curieux, mettre les mains dans le cambouis. Le No-Code c'est pas une solution miracle, il faut quand même maîtriser l'outil. Certes c'est plus simple que du code mais il faut quand même apprendre. Et je pense qu'il faut aussi échanger et en parler avec la communauté pour bien comprendre l'écosystème.
No-Codement.
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