À l'occasion du lancement et de la création de la communauté "No-Code France" nous avions envie de vous raconter son histoire et de vous expliquer pourquoi il nous parait essentiel de fédérer la communauté No-Code francophone aujourd'hui.
Au commencement il y avait un slack...
Réussir à fédérer la communauté Française du No-Code ! C'est le pari que s'était donné Alexis Kovalenko et Erwan Kezzar de chez >Contournement> quand, il y a 1 an, ils ont créé "Le Slack de Contournement" qui avait pour but de regrouper les no-codeurs et no-codeuses français.e.s. On pouvait venir échanger, poser des questions, se faire aider et surtout nouer des liens avec des personnes qui partagent tous la même passion : Le No-Code. Au fil du temps naquit l'envie de construire quelques choses de plus grand, quelques choses de différents permettant à toutes et tous de se sentir au sein d'un mouvement et surtout de devenir plus inclusif. Évidemment c'était la volonté de base, mais certaines personnes pouvaient être bloquées par le nom de ce Slack, à l'époque, et son lien avec Contournement. Début du mois de juillet 2020, une discussion est lancée "Doit-on en finir avec le Slack de Contournement ?" Évidemment pardonnez notre pathos dans ces lignes mais il est plaisant d'ajouter un ton dramatique. Il allait de soi qu'il fallait réfléchir à un moyen de repenser le Slack pour offrir un lieu d'échange et de communauté non relié à une entreprise et c'est après 2 mois de discussion que le décision fut prise. Il fallait maintenant lancer "No-Code France" et réfléchir à son usage. Le vendredi 4 septembre No Code France vu le jour.
No-Code France
Faire c'est bien mais faire ensemble c'est mieux. C'est peut-être la leitmotiv qui dirige chaque communauté. Mais comment réussir à développer la communauté et la faire vivre ? No-Code France est aujourd'hui la plus grosse communauté de no-codeurs & de no-codeuses francophones. La mission de la création de cette harmonie repose sur 4 piliers :
1. Fédérer
Il était urgent de fédérer les acteur.trice.s du mouvement No-Code en leur offrant un espace à eux, un espace de création et d'échange. Ce besoin était d'autant plus pressant qu'en témoigne l'évolution des membres du Slack ( Le post Linkedin de Jeremy Foucray témoigne aussi d'un engouement vers le No-Code).
2. Créer
Qui dit communauté dit contenu. Évidemment il est primordial de développer un écosystème de création de publication. Pour vous teaser un peu voici nos principaux axes de travail :
- Le premier Média 100% No Code
Lancer un média spécialisé en 2020 est surement de la folie surtout sur un sujet aussi précis que l'univers No Code. Mais il nous paraissait important de commencer à occuper un espace qui était vide. Venir vous apporter de l'information et nos réflexions sur cette révolution. Nous vous proposons des articles d'actualité sur le No Code, des portraits, des interviews, des test d'outil et évidemment une déclinaison sous forme d'articles, de vidéos et pourquoi pas de podcast avec pour but de devenir le média de référence sur le No code Francophone. - Des événements Full No-Code Stack
Il est important de nous stimuler. C'est pourquoi nous souhaitons mettre en place des évents nous permettant de repousser nos limites No-Codienne. Que ce soit sous forme de challenge ou d’hackathons préparez-vous à NoCoder dur. - Des perks exclusif
Chez No-Code France on pense à vous et à votre porte-monnaie. Nous avons donc décidé de mettre en place des perks vous permettant de profiter d'outils No Code à moindre coûts augmentant ainsi son accès démocratique.
3. Démocratiser
Quand on parle de démocratisation des usages on parle d'approche globale à toute et tous et c'est justement cet axe que l'on souhaite aborder. Rendez-vous compte qu'avec le No-Code, il est possible de donner accès à des compétences innovantes et nouvelles à tout le monde.
On réussit à développer des applications, des sites web et autres, et pourtant on ne sait pas forcément écrire une seule ligne d'HTML, de CSS, de C++ et autres langage informatique. L'émancipation passe aussi par la formation et la transmission c'est pourquoi des experts et des entreprises spécialisé en No Code voit le jour. Cette émancipation est aussi présente lorsque des associations nous contacte pour former, aux outils No-Code, des jeunes entrepreneurs, que des écoles souhaitent former leur étudiant.e.s au No-Code ou encore quand les copains de >Contournement> développent une application sur Glide pour l'association Banlieue Santés, #Enmodeconfine.
C'est peut-être ça la bonne tagline du No-Code : Toutes et tous entrepreneur.euse.s digitaux.
4. Construire et inclure
Le No-Code se veut inclusif mais l'est-il vraiment ?
On a pu voir qu'il s'ouvrait à toutes et à tous et permettait de donner des compétences à toutes et tous mais dans son être la réalité est plus complexe. On le sait les milieux tech sont souvent trop peu féminins et ce constat touche aussi l'univers du No Code, qu'on le veuille ou non.
C'est pourquoi pour ce dernier paragraphe on s'est permis de récupérer les témoignages, de deux femmes no-codeuses, issu du Livre Blanc "Quand le No Code bouleverse nos codes".
Nous leur laissons la parole pour clôturer cet article :
Julie Leroy, Vice-présidente de l'association Genius Global : " Il y a trop peu de rôles modèle femme dans le no code. Quand tu regardes les principales start-up qui font des logiciels, c'est presque que des mecs. Et quand tu regardes la communauté No-Code en France, c'est pareil. Je pense que s’il y avait plus de femmes, que ce soit en formation mais surtout sur le devant de la scène, il y aurait plus de femmes dans le No Code. Après c'est aussi un ressenti dans la Tech en général, les femmes sont trop peu nombreuses."
Kitty Rose, No-Codeuse depuis un an : " Il est clair que ce sont des outils très récents qui émergent en France depuis moins de 6 mois. Donc le peu de présence médiatique, du No Code, renforce la non-accessibilité par les femmes de beaucoup d’outils. Il faut vulgariser le No Code, pour favoriser un accès à toutes et tous. Les personnes qui sont dans le mouvement proviennent, en grande partie, du milieu ingénieur, start-up et Tech. Milieux qui sont déjà peu féminin donc on reste malheureusement dans les mêmes statistiques que les start-up Tech. Il faudrait découvrir le No Code sans même à chercher à le trouver, grâce à une grande présence Presse, Radio, Podcast, etc… Mais il faut impérativement vulgariser les outils et les processus car c’est un outil très émancipateur qui doit être pris en main par les femmes. Il faut créer l'opportunité de découverte du No Code. C'est moins un problème de genre/sexe, qu'un problème d'accessibilité".